Lors d’une soirée avril rapide en 2004, le monde du kickboxing a obtenu une secousse d’électricité, gracieuseté d’une certaine dynamo de Muay Thai nommée Buakaw Por Pramuk, devenant finalement Buakaw Banchamek. Jusqu’à ce moment, Banchamek était un nom respecté dans les stades thaïlandais, un combattant technique difficile avec un penchant pour les coups de pied du corps qui résonnaient à travers les chevrons. Mais ce soir-là, il est entré dans le ring K-1 pour la première fois, affronter le Jordan Tai de la Nouvelle-Zélande, et la légende de Buakaw est officiellement née.
VIDÉO: Les coups de pied de fractures d’os de Buakaw Banchamek annoncent son arrivée en K-1
De la cloche d’ouverture, l’attaquant thaïlandais n’a pas perdu de temps en présentant Tai et le public mondial, à l’art pas si gant de Muay Thai. Ses coups de pied ont atterri comme des marteaux, ciblant les côtes et les cuisses de Tai avec le genre de précision qui fait grimacer les combattants assaisonnés. Chaque corps a frappé d’intention, un rappel pas si subtil que les tibias de Buakaw ont été forgés dans les incendies des gymnases les plus brutaux de Bangkok.
Mais ce n’était pas seulement les coups de pied qui ont volé le spectacle. Les comptoirs du combattant né thaïlandais étaient des rasoirs, son timing impeccable. Chaque fois que Tai tentait de monter une infraction, Buakaw était là avec une réponse, un retour rapide à l’expéditeur, estampillé et livré avec intérêt. Le corps à corps, souvent une terre de no-man pour les combattants K-1, est devenu son terrain de jeu. Il a attaché Tai, atterrissant les genoux et contrôlant l’action avec une confiance calme qui a démenti son statut de nouveau venu sur la scène K-1.
Buakaw n’était plus seulement un combattant Muay Thai décent. Il était une force de la nature, et ses débuts avaient envoyé un message clair au monde du kickboxing, il y avait un nouveau shérif en ville, et il est venu armé de huit membres et d’un sourire malicieux. L’étape K-1 ne serait plus jamais la même, et la carrière de Buakaw ne serait pas non plus. La légende était arrivée, et il l’avait fait avec un coup et quelques côtes meurtries pour faire bonne mesure.

